Etre heureux ça s’apprend !

amis-pouces-jusqu-couche-pelouse-parc_1139-602
La période que nous traversons ces derniers mois entre Covid, guerre, bouleversement climatique… a renforcé, voir dévoilé notre inaptitude au bonheur. Mais la bonne nouvelle c’est que la joie ça se cultive !

Avant tout, je tiens à préciser que j’emploierai indifféremment le terme bonheur, cet état d’être et le mot joie, c’est-à-dire l’émotion. C’est une différenciation très philosophique que j’aborderai ou pas dans un autre post !

Bien sûr il y a les petits veinards qui sont nés avec de la poudre de fée dans les yeux et qui ont des dispositions naturelles, hormonales et/ou mentales, au bonheur. Très sincèrement je n’en croise plus beaucoup ces derniers temps. Je rencontre beaucoup plus de personnes tristes et presque éteintes.

Je n’écarte pas cependant, le fait que des dérèglements hormonaux puissent rendre le bonheur inaccessible. Je sais aussi que les blessures douloureuses de la vie ferment parfois la porte du bonheur. Seul alors un travail thérapeutique vous aidera à guérir et à panser vos blessures. Ce n’est qu’au travers de la connaissance de vous-même que vous comprendrez vos difficultés et que vous trouverez les moyens et les solutions pour les résoudre.

Soyez sûre cependant qu’il y a en vous comme dans toute personne, une aptitude au bonheur, à une « sérénité profonde », ainsi qu’à la joie, c’est-à-dire vivre pleinement « l’émotion » de la joie. Pour cela il ne vous suffit que d’apprendre à les repérer, les voir, les accueillir, les laisser germer et s’exprimer, soit par un travail de simple observation/action, ou un travail plus approfondi, psychologique et/ou spirituel. Cela vous permettra de terrasser les obstacles qui en empêchent l’émergence.

J’ai conscience que tout ne vient pas exclusivement de notre capacité à jardiner notre jardin, il faut un bon terreau physiologique, énergétique et émotionnel, les 3 piliers de l’être humain.

Cependant je vous invite tous à jardiner votre bonheur intérieur.

Vous avez peut-être la sensation de subir votre vie, construire et vivre pleinement une vie harmonieuse demande pour certaines personnes un apprentissage. Vous pensez parfois que si vous êtes en paix avec votre entourage, si vous avez une bonne position sociale et financière cela vous amènera la paix intérieure. Vous passez peut-être beaucoup de temps à acquérir tout cela convaincu que c’est la clef du bonheur. Mais il n’en n’est rien, c’est même exactement l’inverse, plus vous vous dirigerez vers cela, plus vous vous éloignerez de la sérénité. Il n’est pas toujours aisé de bien saisir cette subtilité.

Donc avant d’aller plus loin, vous devez faire un léger travail d’introspection. N’essayez pas de trouver des solutions, allez simplement observer, sans jugement.

Premièrement rapprochez-vous de vos conflits extérieurs et allez vérifier s’ils ne sont pas tout simplement, le reflet de vos conflits intérieurs. Allez voir si la personne avec qui vous êtes en conflit n’est pas qu’un prétexte à l’expression de cette partie de vous-même qui n’est pas en paix, ou la partie de vous-même qui vous empêche d’avancer ou de réaliser vos projets.

Vous devez aussi faire la différence entre savoir-faire et savoir-être, le premier est basé sur vos compétences et votre expérience, le second est votre attitude pour dépasser vos barrières, vos complexes, vos comportements pour vous adapter au monde extérieur, afin de dépasser les apparences.

Puis faites enfin la différence entre image de soi et soi… Quelle est l’image que vous donnez de vous-même ? Vous voulez paraître comme une personne joyeuse, mais à l’intérieur vous êtes peut-être triste. Quelle représentation de vous-même offrez-vous ? Qu’est-ce-que votre histoire personnelle a sculpté dans votre soi et que laisse-t-elle apparaître à l’extérieur ? Qu’elle idée avez-vous de vous-même, de votre schéma corporel ? Images conscientes et images inconscientes s’entremêlent peut-être un peu !

Maintenant que vous y voyez un peu plus clair dans vos comportements vous devez faire un choix. Que voulez-vous pour vous-même ? Etes-vous prête à explorer votre monde intérieur, à cultiver votre jardin intérieur ? En sachant qu’il faudra sans doute arracher des mauvaises herbes. C’est-à-dire se débarrasser de mauvais réflexes de pensées, de comportements ou autres. Attention, comme les mauvaises herbes, il y en a de plus coriaces que d’autres ! Mais pas de méthodes style « Roundup », non, que de la douceur, du naturel et de la bienveillance.

Le bonheur, résulte de votre capacité à accepter le bonheur tout simplement. Il ne s’agit pas de tout accepter, mais vous pouvez arrêter de vous battre contre les choses de la vie sur lesquels vous ne pouvez pas agir. Accepter de perdre un emploi, ne veut pas dire baisser les bras, mais s’en servir comme un tremplin vers un nouveau départ, une réorientation professionnelle, un changement de région… Une séparation, même très douloureuse ne veut pas dire que vous êtes nulle et que vous ne méritez pas d’être aimée. C’est peut-être l’occasion de vous retrouver face à vous-même, d’apprendre de vos erreurs afin de construire une prochaine relation de qualité en faisant des choix objectifs. Une maladie peut vous redonner le goût de la vie, vous recadrer dans « l’ici et maintenant », réflexion que j’ai souvent entendu lors de consultations.

Sachez aussi que vous n’avez pas besoin de devenir le Dalaï-lama pour être heureux. Acceptez-vous dans votre nature humaine, avec votre propension à vous tromper. Accepter aussi votre côté «Dark», nous ne sommes pas des saints et nous avons quelques faiblesses ! Si la sagesse vous aide à vivre au moment présent, veillez également à ne jamais désespérer dans les moments difficiles.

Reconnaissez que vous ne vivez pas dans le monde de « Oui Oui ». La vie est faite de moments de joie et aussi de tristesse, la douleur existe et vous la rencontrerez à nouveau sur votre chemin. La seule différence sera la manière dont vous la vivrez !

Petit résumé, jardiner son jardin intérieur c’est :

♣ Apprendre à faire des choix, tout en se laissant conduire dans le courant de la rivière, c’est-à-dire se laisser conduire dans le fleuve de la vie, mais choisir l’affluent qui se présente à vous (avec discernement)

♣ Avoir du discernement, ne pas tout accepter

♣ Se connaître soi-même pour guérir de ses cicatrices émotionnelles, mais aussi pour mieux comprendre et aimer l’autre

♣ Acquérir des connaissances, le lecteur est leader de sa vie

♣ Faire preuve d’amitié, la vraie, avec de la réciprocité naturelle, sans en attendre mais accepter et savoir la recevoir aussi en retour est nourricier. L’amitié circule dans les 2 sens.

♣ Développer ses vertus spirituelles et/ou philosophiques, c’est tendre vers l’excellence de la sagesse et de l’amour

♣ Se nourrir de spiritualité par les lectures c’est bien, mais par l’expérience c’est mieux

♣ Se nourrir de la nature, vous en faites pleinement partie, elle constitue votre ADN

♣ Vivre dans « l’ici et maintenant », laisser le passé sans l’oublier et ne pas se jeter dans le futur

♣ Gérer votre stress par des méthodes de sophrologie, méditation, mandala, prières ou toutes autres disciplines afin de ne pas vous laisser emporter par des émotions débordantes et dévastatrices

Il y a évidemment d’autres recettes, mais la base sera sensiblement la même. Il me semble que la meilleure sera la vôtre dans un juste dosage de chaque ingrédient !

Ne pas oubliez cependant qu’un jardin s’entretient et que les mauvaises herbes, ça repoussent. Donc le bonheur et la joie de vivre ne sont jamais acquis pour la vie, une seule tempête, petite ou grande peut troubler la sérénité.

« Mon esprit est un jardin et mes pensées sont des semences, je récolterai soit des fleurs, soit des mauvaises herbes. »

LA CONSULTATION AU CABINET :

Pour ce faire vous prendrez soin de vous munir de vos dernières analyses, de la liste de vos traitements en cours sans oublier les compléments alimentaires ou autre auto-médication.

La consultation ne se substituant pas à une consultation médicale aucun diagnostic de santé ne vous sera proposé et supposera que vous ayez l’accord de votre équipe médicale pour suivre les conseils prodigués. Il y va de votre responsabilité de les en informer.